Grosse déprime aprés l'arrivée du chiot

huguettedu30 a écrit:

Je sais que je dois vous paraître "abrutie" (mais pourquoi elle a pris un chien??etc....), mais j'ai vraiment le souhait que ça se passe bien avec elle, j'ai l'impression d'être complètement à côté de la plaque dans ces moments -là, que ça s'arrêtera jamais..

Alors je ne vais pas revenir sur tout ce qui a été dit (par des gens beaucoup plus compétents que moi en plus!), par contre je réagis à ça:
Non tu ne me parais pas abrutie!
Je pense que tu es très stressée par la peur "de ne pas bien faire"... Et que les multiples avis autour de toi (qui font tourner la tête comme un girouette) ne font qu'aggraver l'angoisse.
Pourquoi cette angoisse par rapport à ton premier chien? Je ne te connais pas, mais peut être tout simplement que le temps a passé (moins de "folle insouciance?), peut être aussi que l'enjeu est différent: tu es mère, tu veux protéger ton petit (j'ai moi même longuement hésité à introduire un chien chez moi). En plus avec ces histoires affreuses du bon chien de famille qui dévore l'enfant ^^
Et puis comme tu es mère , tu te pose plus des questions éducatives (alors que la première fois, peut être que tu t'en posais moins)

Mais c'est très bien de se poser des questions!!! C'est normal de vouloir protéger ton enfant!

Le truc, c'est qu'il faut d'abord te faire un peu plus confiance et moins écouter les "bons conseils" de tous les "jesaistout" que tu peux croiser.
Ce que tu décris moi je l'ai vécu avec mon premier enfant, comme disait Joelle je discutais de son comportement avec les docteurs, pédiatres, puericultrices, sage-femme.... et pas un seul ne me disait la même chose, et moi je n'osais pas m'écouter moi...

Alors si la "philosophie" d'une éducation douce te convient, te correspond, arrête de flipper: commande vite vite le livre de Joelle, vient partager tes soucis, tes doutes et tes coups de blues avec nous, (tu auras en retour au moins de l'écoute, des récits d'expériences diverses, et de précieux conseils de personnes (qui se reconnaîtront ) vraiment compétentes.... et surtout décompresse!!! Laisse ta petiote grandir, guide-là avec douceur, fermeté et compréhension et tout va bien se passer!

huguettedu30 a écrit:

- Que peut'il se passer plus tard si nous n'arrivons pas à nous faire comprendre?? comment ce comportement peut'il évoluer?? c'est TRES important pour moi de savoir..

Evolution probable vers un chien qualifié de chiant, maladroit avec sa machoire envers les humains et/ou congénères, mais qui pour autant vous ne déchiquèterait pas et ne serait pas agressif !
De toutes façons, en appliquant les conseils très simples précédents AUSSI LONGTEMPS qu'il le faudra (un mois ou de "longs" mois), -et même si ton fils n'y arrive pas tout de suite ni toujours -, en ne lui infligeant aucune punition corporelle, IL COMPRENDRA forcément ! Surtout que les conseils donnés sont des comportements humains auxquels le chien est sensible (donc pas d'incompréhension possible), que sa machoire va de moins en moins le travailler, qu'il va trouver d'autres modes de communication avec vous, que vous allez lui donner une confiance grandissante en vous naturellement sans vous prendre le chou, et il va aussi grandir tout court .

Le plus gros travail, mais aussi le plus rapide à faire, c'est un travail sur ta crainte. Elle est un handicap pour toi, tu la communiques à ton fils, bientôt peut-être à ton chien qui pour l'instant à l'inconscience du chiot. Tu le reconnais, mais si tu crois que tu es une "abrutie", tu fais fausse route et le travail sur toi sera mal ciblé ! Alors, continue de nous faire part de tes angoisses, sans penser à une abrutie, et on va continuer à t'aider sans prétention.

merci beaucoup, beaucoup, val, laurence, cat, joëlle...et pardon à celles que j'oublie
Oui, il faut que je travaille sur ma peur....qui est je le sais en rapport avec le fait que je suis devenue maman, et que j'ai cet instinct de protéger mon fils.
Nous avons trouvé une petite astuce ce soir: comme en général Gipsy s'excite quand on est tranquillement sur le canapé, j'ai proposé à mon fiston de mettre sur lui les 2 plaids dont nous nous servons l'hiver pour nos "soirées -télé au coin du feu"...du coup, si elle veut le mordiller, elle tombe sur les couvertures (qui l'interressent d'ailleurs bcp!)...moi ça me rassure, je suis moins sur le qui-vive, mon fiston se sent lui aussi plus à l'aise....et puis qd elle essaie de mordiller, je lui dit "chut, doucement", et je lui donne dans la gueule son jouet préféré...j'avoue que la laisser mordiller mon fils me panique, par contre j'essaierai de la laisser faire avec moi, et d'appliquer le AÏe! en me détournant d'elle

Je vais essayer de me faire plus confiance, et d'être plus zen dans ces moments-là...de toute façon je fais de mon mieux et je ne suis qu'un pauvre être humain avec ses peurs, ses craintes, ses doutes....mais aussi son envie de bien faire

Je ne rate pas une occasion de sortir gipsy en laisse pour des balades (nous avons un trés grd jardin) et de la caliner dès qu'elle est calme...je crois vraiment qu'elle a confiance en nous, en moi: elle ne pleure jamais qd on s'en va, elle n'a jamais pleuré la nuit, je crois vraiment qu'elle a compris qu'on ne l'abandonne pas qd elle ne nous voit pas.
Sincèrement, je suis sûre qu'elle a compris qu'elle faisiat partie de la famille

Le bousquin de Joëlle, je l'ai commandé samedi dernier, il ne devrait pas tarder à arriver

MERCI encore de tout coeur ...et soyez bien certaines que dès que ça ira mieux, je ne manquerai pas de soutenir à mon tour celles qui en auront besoin

Et je rajouterai: je ne prends pas d'euphytose, car cela ne me fait rien...mais j'ai pris rv chez mon homéopathe pour un traitement de fond pour mon stress et mon angoisse

Tu vois, tu as déjà trouvé des trucs toute seule. Parce que sans doute, tu prends déjà confiance en toi et que tu entends maintenant que ton chiot ne vous veut aucun mal. Tu es en train de lui donner confiance à lui aussi. Et aussi à ton fils.

Les peurs, craintes, etc... c'est humain, c'est chien aussi.
Mais comme tu le dis ton envie de bien faire est là, c'est aussi pour cela que tu es venue ici, alors ne doute surtout plus de toi.
J'ajoute à ce sujet sur certains de tes propos, j'ai cru comprendre que tu te culpabilisais et te justifiais, mais je n'ai pas de doute sur toi, alors que tu en as !

Plus zen, c'est super. Honnêtement, dans la vie, ses tuiles et méchancetés, qu'est-ce c'est que quelques « piercings » (!) de chiot, c'est peanuts !

Tu dis ce soir qu'elle fait partie de la famille, ça veut tout dire  !

huguettedu30 a écrit:

MERCI encore de tout coeur ...et soyez bien certaines que dès que ça ira mieux, je ne manquerai pas de soutenir à mon tour celles qui en auront besoin

... et nous tenir au courant si tu peux .

Merci Cat....et bien sûr je reste en contact...z'allez pas vou débarrasser de moi comme ça!!

Ce matin: bcp mieux...elle m' sautée dessus qd elle m'a vue, je lui ai dit "doucement" en la faisant asseoir et en la caressant (du coup mon fils a pu la caresser aussi)..qd elle a comencé à trop s'exciter, j'ai dit à mon fiston de s'installer sur le canapé( sous ses couvertures ) pour regarder ses dessins animés comme il fait d'habitude le mercredi matin, et moi j''ai pris ma tasse de café....bon elle a essayé de monter sur le canapé, je l'ai fait descendre ("descends"), puis elle essayé de me mordiller..j'ai laissé faire ( "doucement")jusqu'à ce que ce soit un peu too much, là j'ai dit AÏE, je me suis levée..et je l'ai amenée vers son panier en lui donnant son jouet préféré...
elle a refait qques tentatives avec son jouet...et ma main...mais ensuite elle a joué tte seule comme une folle ....et là elle est tranquillement installée à nos pieds.
Et puis j'ai dit à mon fiston que si en mon absence dans la pièce, elle essayait de monter sur le canapé, qu'il ne lui parle pas et ne la regarde pas, qu'ele descendrait toute seule.

Voilà....j'espère être sur la bonne voie, et que les choses vont progressivement s'installer

Juste une remarque : qu'un chiot monte sur un canapé & en descende surtout tout seul, ce n'est pas bon pour son physique. Je ne parle pas d'autre chose : que du physique.
Je ne connais pas la hauteur de votre canapé, mais bon pendant la croissance : à éviter. Les réceptions à la descente sont parfois très aléatoires...

gilda a écrit:

Juste une remarque : qu'un chiot monte sur un canapé & en descende surtout tout seul, ce n'est pas bon pour son physique. Je ne parle pas d'autre chose : que du physique.
Je ne connais pas la hauteur de votre canapé, mais bon pendant la croissance : à éviter. Les réceptions à la descente sont parfois très aléatoires...

Bonjour Gilda,

Qd je dis qu'elle monte sur le canapé, je parle des pattes avant ....heureusement que ce n'est pas tout le reste!!
Sinon, pour la voiture, je la porte pour la montée et la descente

ha ok...

Grosse crise d'angoisse
J'ai une énorme boule dans le ventre, dans la gorge, j'rrête pas de pleurer, j'ai envie de vomir
Je me dis que j'arriverai jamais à me faire à l'arrivée de ce chien ds notre vie

Ben? qu'est ce qu'il se passe... ca allait bien ce matin !

je ne sais pas, ça vient d'un coup, je me sens "prise à la gorge", au pied du mur...j'en peux plus de ces crises d'angoisse

Bon, en vieille habituée des crises d'angoisse (je suis spasmophile)...
On cherche toujours une explication rationnelle, mais si c'est "comme ça", il y a de fortes chances pour que vous "colliez ça" sur le dos du chien... sans que ça ait en fait rien de rationnel. En crise d'angoisse, je me prends généralement une idée ( j'ai démarré pendant ma nuit de réveillon "j'ai du oublier d’éteindre la lumière du couloir, le rideau va prendre feu, la maison va brûler, et comme le voisin n'est pas là, etc etc etc ..."). Il m'est arrivé de demander à ma mère ou à mon frère de passer chez moi pour vérifier un truc ou un machin sur lequel je partais en vrille. Pfff, dès que j'avais la réponse "mais non, tout va bien", pouf, ça repartait sur une autre idée, tout aussi "fabriquée" et toujours, évidemment, avec un avenir super sombre.
Si j'en parle autour de moi, personne ne peut même comprendre dans quelles idées noires je pars... mais on peut bien me dire "m'enfin, voyons... reflechis", ça ne m'aide pas.
Quoiqu'on vous dise sur Gipsy, (alors que je trouve qu'en une semaine, vous nous avez décrit une SUPER petite chienne, qui montre une énorme bonne volonté par rapport à la moyenne des chiots) je pense que vous n'êtes pas en état de l'entendre.

Parlez en à votre médecin... et s'il ne vous prend pas au sérieux, parlez en à un autre.
De mon coté quelques "trucs" qui m'aident
- inspirer très peu, souffler beaucoup (les crises d'angoisses sont souvent liées à de l'hyperventilation)
- respirer dans un sac plastique... ça m'aide beaucoup jusqu'à ce que l'étau dans la poitrine se desserre
- faire des petits exercices bêtes... un de mes favoris, je serre le poing droit 1..2..3 puis le poing gauche 1..2..3 ... puis le droit avec le pouce tendu 1..2..3 puis idem le gauche... puis le droit, sans le petit doigt 1..2..3 puis idem le gauche ... et je recommence. Ça oblige à arrêter la tête: faut compter, se souvenir où ou en est... souvent ça coupe la crise.
- après avis médical bien sur... le médicament Calcibronat est pour moi un grand soulagement

Il est fort possible aussi que l'arrivée de cette chienne soit un catalyseur, un "déclencheur", qui réveille une angoisse plus ancienne... Je suis bien d'accord avec Joelle: je pense que tu devrais séparer les 2 problèmes: tes crises d'angoisse d'un côté, et de l'autre l'éducation de ta chienne (qui a part ces mordillement et son exubérance de bébé m'a l'air bien chou, donc a priori tu as une super chienne bien dans ses patounes et qui adopte sa nouvelle famille).
Va voir un docteur (homéopathe si ça suffit, voire allopathe si ça ne suffit pas)...
Tu peux voir aussi les choses dans l'autre sens; grace à l'arrivée de ta chienne, tu prends conscience que "quelque chose" de profond t'angoisse... cela ne peut que t'aider à résoudre la chose en question (du moins je te le souhaite)

Merci Joëlle, et val

là, ça va mieux....je connais trés bien ces crises d'angoisse, comme je le disais, j'ai vécu ça à la naissance de mon fils (pourtant trés attendue à presque 41 ans!), c'est pour cela que je fais le parallèle avec l'arrivée de gipsy....grosse difficulté pour moi à intégrer dans mon environnement un être humain, qui est dépendant de moi, qui me "bouffe" mon espace vital, qui n'est pas "contrôlable".
Pour mon fils cela duré presque 2 ans, vraiment g cru mourir.....je sais que je n'en suis pas à ce degré avec Gipsy, mais lorsque la crise arrive, effectivement ma tête s'emballe, rien que l'idée que gipsy existe ds notre vie me donne envie de vomir....j'ai RV chez l'homéopathe demain de toutes façons je ne veux pas que cela s'installe.
Aujourd'hui, je crois savoir ce qui a déclenché la crise: je l'ai emmené avec moi chercher mon fiston au tennis....alors bien sûr elle était "fofolle", tirait sur la laisse , excitée par tous ces enfants, le bruit des balles.Dès qe qqun voulait la caresser, elle sautait partout, mordillait.....je me suis sentie impuissante à contrôler( oui, c un mot qui revient souvent chez moi, besoin de sentir que je gère les choses, ça me rassure).
Je sais aussi que j'ai du mal à apprécier les moments où nous sommes tous les trois: gipsy, mon fils et moi....dans es moments là, il n'en faut pas beaucoup pour que l'angoisse arrive
Voilà où j'en suis de mes reflexions...pas trés fière de moi de réagir comme ça...en même temps bien consciente que je ne maîtrise pas ces moments où je "pars en live".
Je précise que je suis qqun de trés équilibré dans la vie, j'ai un métier à responsabilité, ça ,ne me fait pas peur, j'ai en même temps repris des études depuis 3 ans (psycho).....et je suis même qqun de rigolo en temps ordianaire (si si)
Je n'en veux absolument pas à Gipsy, mais elle est là, et je veux arriver à surmonter ça.
Il y a une semaine, j'ai craqué dans les bras de mon mari ...qui a trés bien reconnu l'état dans lequel j'étais il y a presque 8 ans..il m' a dit "que veux-tu qu'on fasse?? qu'on la ramène??...je commence à m'y attacher moi..." et ma réponse a été Non, immédiatement; je sais que le pb n'est pas elle, mais ce qu'elle me renvoie

Merci joëlle, merci les filles, je sais que ce n'est pas le lieu pour tout ça....même si je suis certaine de ne pas être la seule à vivre ça à l'arrivée d'un chiot

Oubliez Gipsy .... elle n'est qu'un pretexte de votre tête. Je suis prête à parier même que si votre gentil conjoint disait maintenant "ok, c'est trop pour toi, on va lui trouver une autre famille"... vous feriez EXACTEMENT les mêmes crises, en pensant "qu'est ce que j'ai fait, j'ai privé mon fils et mon mari de leur chienne, ouh là là, ouh là là, ca va pas, ca va pas du tout"

Bien sur, je ne suis pas toubib, je parle juste avec MON experience. Avec l'âge, j'ai pu comprendre que TOUT changement, dans un sens ou dans l'autre.. me secoue le ciboulot, bon, je suis prévenue, hein.
Je retrouve tellement chez vous cette obsession d'être "en contrôle", surtout jamais dépassée ou impuissante.

Citation :

Il n’y a donc pas d’égalité face au stress ! Mais les plus défavorisés sont sans aucun doute les spasmophiles qui, à la moindre contrariété, au moindre conflit, sont immédiatement et profondément déstabilisés, affectés, voire désespérés, et qui, à chaque changement de saison, de température ou d’habitudes, souffrent de toutes sortes de malaises et ne peuvent vivre aucun événement grave, tel un accident, une intervention chirurgicale ou même un accouchement... sans sombrer, pour longtemps, dans l’asthénie ou la dépression.
Tout peut perturber le spasmophile, y compris... rien, car c’est de son appréciation subjective de la gravité des événements dont dépend son stress. Le simple retard d’un proche, par exemple bloqué sur le périphérique, et l’on imagine le pire, et c’est la catastrophe.
Enfin, le spasmophile est extrêmement réceptif aux émotions, et surtout à l’angoisse, de ceux qui l’entourent. Non content d’être personnellement stressé, il semble donc éprouver le besoin d’être stressé par le stress des autres.

Quelle que soit la catégorie à laquelle il appartient, le spasmophile présente des caractéristiques communes à tous, dont, nous l’avons dit, cette particulière hypersensibilité au stress, cette hyperémotivité, hyper-receptivité et hyper-réactivité...
Mais on retrouve aussi, pratiquement toujours, un certain manque de confiance en soi freinant l’hémisphère droit du cerveau, et installant une irrépressible tendance à raisonner et à tout vouloir contrôler et organiser.
Une autre constante, chez le spasmophile, est la dépendance à l’environnement. Le climat, la température, la lumière, le bruit, la laideur peuvent avoir une influence énorme sur son psychisme, et partant, sur son énergie. De la même manière, une simple phrase, maladroite ou mal intentionnée, d’un de ses proches ou d’une relation, peut anéantir son tonus musculaire et paralyser toute réaction pendant plusieurs heures, voire pendant plusieurs jours.
Cela dit, le spasmophile dépend autant, sinon plus, de son propre mental que de son environnement. Il est rare, en effet, qu’il ne cultive pas certaines idées, généralement assez négatives et quelquefois même obsessionnelles, à travers lesquelles il s’emprisonne dans une vision du monde qui n’a rien de très réjouissante ni de très énergétique.

Ca ne vous dit rien?

Je vous envoie plein d'encouragements bien impuissants, Huguette.

Spasmophile également, comme Joelle les crises d'angoisse ça me connait et outre le fait que c'est désagréable c'est surtout un poison coté vie et ça épuise.

Je pense comme les filles que Gipsy n'est pas LA cause de vos crises, elle n'a fait que vous ramener face à un traumatisme ancien. La pire chose dans une crise d'angoisse c'est de s'énerver même après coup sur "pourquoi on panique". Plus vous allez vous en vouloir plus il vous sera difficile d'y voir clair.
Le premier conseil que je pourrai vous donner du haut de mes 24piges c'est simplement de commencer par accepter ces crises. Elles font parties momentanément de votre vie, et Gipsy n'est pas la seule à "subir" les conséquences vous en êtes la première concernée en vous infligeant cette colère contre vous même. L'acceptation d'une crise va vous permettre d'abord de la calmer bien plus rapidement que si vous vous énervez et ensuite de pouvoir chercher posément la raison qui a déclenché la crise. Il y a fort à parier qu'il y ait un élément commun à toutes ses crises.

Mais surtout ne perdez pas confiance en VOUS, aucune crise d'angoisse n'est définitive, vous pouvez largement les surmonter.

vous voyez...rien n'est insurmontable,

prenez confiance en vous.

Vanessa a écrit:

Spasmophile également, comme Joelle les crises d'angoisse ça me connait et outre le fait que c'est désagréable c'est surtout un poison coté vie et ça épuise.
(..)
ensuite de pouvoir chercher posément la raison qui a déclenché la crise. Il y a fort à parier qu'il y ait un élément commun à toutes ses crises.

Ce qui me gave vraiment, en plus, c'est que c'est totalement irrationnel. J'ai eu des moments stressant au boulot, avec des responsabilités, traversé des moments vraiment éprouvants, durs émotionnellement ou matériellement... et là, ok, tout va bien... très bien même, je suis souvent redoutablement efficace en situation de crise.

Et je vais m'effondrer par ailleurs, dans des circonstances qui ne le justifient pas... et je n'ai jamais pu trouver un élément commun, justement. Sauf .. peut être.. une histoire de "contrôle".
Mais depuis qu'on m'a expliqué que tout cela etait très certainement une question chimique de perméabilité cellulaire... ca m'a au moins permis de prende ça comme une simple dysfonctionnement de quelque chose chez moi, et pas chercher des responsables!

Joelle a écrit:

Vanessa a écrit:

Spasmophile également, comme Joelle les crises d'angoisse ça me connait et outre le fait que c'est désagréable c'est surtout un poison coté vie et ça épuise.
(..)
ensuite de pouvoir chercher posément la raison qui a déclenché la crise. Il y a fort à parier qu'il y ait un élément commun à toutes ses crises.

Ce qui me gave vraiment, en plus, c'est que c'est totalement irrationnel. J'ai eu des moments stressant au boulot, avec des responsabilités, traversé des moments vraiment éprouvants, durs émotionnellement ou matériellement... et là, ok, tout va bien... très bien même, je suis souvent redoutablement efficace en situation de crise.

Et je vais m'effondrer par ailleurs, dans des circonstances qui ne le justifient pas... et je n'ai jamais pu trouver un élément commun, justement. Sauf .. peut être.. une histoire de "contrôle".
Mais depuis qu'on m'a expliqué que tout cela etait très certainement une question chimique de perméabilité cellulaire... ca m'a au moins permis de prende ça comme une simple dysfonctionnement de quelque chose chez moi, et pas chercher des responsables!

Idem, mes crises ont souvent eu lieu alors même qu'il y avait rien de spécial (hors agoraphobie que j'ai déclenché aussi) et je pense qu'on els déclenche justement parce que dans les moments "importants" on se contrôle trop. Du coup au calme tout relache et paf c'était la crise.

La spasmo c'est pas seulement psychologique oui c'est aussi "physique" dans le sens où un manque important de calcium et/ou magnésium peut la déclencher. C'est également héréditaire donc rassurez vous Joelle vous n'êtes pas plus responsable qu'une autre

Joelle a écrit:

Vanessa a écrit:

Spasmophile également, comme Joelle les crises d'angoisse ça me connait et outre le fait que c'est désagréable c'est surtout un poison coté vie et ça épuise.
(..)
ensuite de pouvoir chercher posément la raison qui a déclenché la crise. Il y a fort à parier qu'il y ait un élément commun à toutes ses crises.

Ce qui me gave vraiment, en plus, c'est que c'est totalement irrationnel. J'ai eu des moments stressant au boulot, avec des responsabilités, traversé des moments vraiment éprouvants, durs émotionnellement ou matériellement... et là, ok, tout va bien... très bien même, je suis souvent redoutablement efficace en situation de crise.

Et je vais m'effondrer par ailleurs, dans des circonstances qui ne le justifient pas... et je n'ai jamais pu trouver un élément commun, justement. Sauf .. peut être.. une histoire de "contrôle".
Mais depuis qu'on m'a expliqué que tout cela etait très certainement une question chimique de perméabilité cellulaire... ca m'a au moins permis de prende ça comme une simple dysfonctionnement de quelque chose chez moi, et pas chercher des responsables!

Tout pareil Joëlle, au boulot, dans ma vie je suis capble de "prendre sur moi" comme on dit, d'être efficace pour gérer une crise.....mais voilà, cet épisode de ma vie (devenir maman) m'a profondément ébranlé à l'époque; mon corps et ma tête s'en souviennent et l'arrivée de Gipsy a re-déclenché les sensations d'alors..

Je me retrouve dans vos traits de caractère...mais ce n'est pas pour rien si nous sommes toutes deux capricornes du 13 Janvier, hein??

Hé ho les filles !! suis de juillet et me suis tapée aussi des crises de spasmo mais bizarrement apres ma premiere grossesse fini..plus rien...

Calcibronat je me souviens oui, ces gros cachets effervescents...Bon ca booste mais cela ne soigne pas...

Huguette, franchement, étant fille de psychiatre, je te conseillerais vivement de te faire aider par un pro, il y a trop de choses que tu a enfouies, et qui si elles ne "petent" pas resterons comme des boulets toute ta vie.

Laurence: toutes ça a été "travaillé" longuement et profondément avec une pro ..... c'est d'ailleurs pour ça que je m'attendais un petit "moins bien" à l'arrivée de Gipsy...mais pas à ce raz de marée émotionnel.
Néanmoins mes crises d'angoisse actuelles, bien que trés fortes ne durent pas plus de qques heures (au pire)...à l'époque de mon fils, cela a été en continu pendantt presque 10 mois ça m'a épuisée, physiquemebt, psychiquement...j'ai vraiment l'impression que nos cellules ont une mémoire et que tout ça se réveille
C'est sans doute pour ça aussi que je réagis si "violemment" à ce qui m'arrive: je n'ai pas envie de replonger...donc si le traitement homéopathe ne fait rien..je pense que je me ferai de nouveau aider un peu

Sage décision, mon père disait toujours "La plus grosse charge devient moins lourde quand on la partage"...

Pas de honte a avoir, pas de "scrupules"...Personne n'est taillé pour TOUT supporter, il faut savoir lâcher et a priori de ce que j'ai lu, tu assure et tu assume beaucoup dehors et dedans...IL faut savoir lâcher prise...
Parfois ca commence par des idioties, genre on lève la tête et on voit de la poussière (exemple hein ??), au lieu de bondir sur le plumeau on respire et on laisse la poussiere ou elle est...
Les carreaux ne sont pas niquel ? bah c'est pas grave de toutes façons il va pleuvoir et j'en passe...
Je souris intérieurement parceque j'ai passé aussi pas mal d'année a vouloir être "wonder woman", a tout gérer, la maison, mon job (prenant et crevant), mes enfants, les animaux, le frigo et le reste...C'est pas humain..
J'ai eu de la chance, tout le monde, enfants, mari et famille, amis m'ont tous incité a "relacher la pédale" et depuis, bahhhhhhhhhhhhhh, hem...Je vais bien mieux
Y a des feuilles dans la pelouse ? m'en fout, c'est écolo ca fait du compost naturel
Y a plus rien dans le frigo ? ha bah désolée hein ? des oeufs ca ira...
Y a plus de slip propre ? bah tu le retourne (nan la je déconne....)

Personne n'est sensé être au taquet tout le temps, la preuve "dans le temps" les mamies (dont la mienne) se moquaient gentiment de leurs "capitaines d'industrie" qui plastronnaient au boulot et dans les réceptions, et étaient ravis de redevenir "petits garçons" a la maison, laissant leurs femmes gérer le reste.

Bonjour les filles.

G une question qui me turlupine: voilà, je m'aperçois que dans les possibles causes de mes crises d'angoisse, il y a cette crainte de louper qque chose d'irrémédiable dans l'éducation de Gipsy: et si je fais mal ça maintenant, comment ça va se passer aprés, et si je ne lui apprends pas le rappel assez tôt, et si je n'arrive pas à lui apprendre maintenant à ne pas sauter sur les gens..ect etc, ça tourne en boucle...
Alors voilà; j'ai envie de me foutre un peu la paix avec ça, de rester sur certaines choses essentielles (pour nous ) en ce moment: ne pas sauter sur le canapé, ne pas mordiller le fiston, ne pas se jeter sur la gamelle (ça elle a compris maintenant, elle s'asseoit, je lui dis"attends" en la retenant légèrement avec un doigt sur la poitrine avant de lui dire "va").....et puis et puis, j'ai pas l'energie pour autre chose, ni la laisse (pas tirer, mais elle le fait pas trop), ni apprendre les ordres simples avec la friandise ...
Est-ce que ce sera trop tard après?? (genre d'ici un mois..)

Merci