le colley du box 34 (post reservé a ceux qui l'ont lu)

En fait, ca me demange de poser la question:
Quand vous l'avez lu, est ce que vous avez remarque/realisé que jamais il n'y a un sentiment, mais uniquement des émotions? (Et accessoirement rien de couleur rouge).

C'etait un peu un defi, d'ecrire sans se laisser entrainer, sans interpreter, de ne rester que dans des emotions "cristallines". Toujours aller chercher tout au fond, dans les tripes et pas dans la tete... c'etait une drole d'experience.
Si vous saviez le nombre de fois où j'ai freiné juste avant de déraper!

Il n'y a, je crois, que deux entorses (deux phrases qui ne sont pas "possibles" pour un chien)... qui les a notées? (hi hi, le quizz d'enfer!)

Et bien je vais te répondre que je l'ai lu avec mon coeur et qu'il a traversé mes tripes................donc je ne me suis pas posée la question avec ma tête

Pour tes deux phrases, il faudrait alors que je le relise en l'analysant .............pffff nan nan nan pas envie...........si je le relis c'est à nouveau pour replonger dans tout l'émotionnel que tu y a mis.

Yep, moi, j'ai vu (mais parce qu'en plus, on en avait discuté avant ! )

& comme Candy : on se fait prendre aux tripes !.. C'est effectivement, de l'émotionnel à l'état pur.

... Juste certains raccourcis qui m'ont gêné (mais on ne peut pas non plus tout détailler à chaque fois.. Sinon, ce serait un pavé)

il me semble oui qu'il y a un truc qui m'avait interpellé, mais j'étais tellement dedans, que je ne m'y suis pas attardé... Mais alors à quel moment je ne sais plus peut etre avec le bébé? à moins que ce soit quand il était avec le lab' errant
Non franchement je sais plus...
Après oui, ça se sent que tu as voulu retranscrire le chien et pas une interprétation du chien

Je confirme c'est un super livre que j'ai lu en 2 heures
j'ai versé pas mal de larmes car j'imaginais l'histoire avec un de mes chiens
j'adore les colleys, ce n'est pas pour rien que j'en ai 4 d'ailleurs,
Joelle a complètement réussi à décrire les émotions du chien tout au long de sa vie et dans toutes les situations
le livre a fait le tour de ma famille et de mes amis.....
encore un grand merci à Joelle pour sa superbe dédicace sur mon livre

Ce livre va faire le tour de ma famille et de mes amis... Magnifique travail, Joëlle !
Quelle histoire ! tu as pensé à tout !

J'ai reçu le livre hier midi, et hier soir, ben je me suis fait engu***ée par mon mari car j'avais fini.. m'a dit que j'aurais du prendre mon temps mais depuis le temps que je pense à ce livre en attendant qu'il arrive dans ma boîte aux lettres !!!

J'avoue ne pas avoir noté non plus les 2 phrases improbables, je ne pouvais m'empêcher de lire.. lire.. lire toujours plus.. d'une traite pour savoir si Nemo allait enfin vivre heureux... et les grosses larmes qui ont commencé à couler à partir de la page 8 ne m'ont pas facilité la tâche !
j'ai pensé aux milliers de chiens qui affrontent ces même épreuves que tu décris avec justesse et émotion. Ils sont si nombreux ces Némo...... C'est épouventable..

Je n'ai qu'une envie : que Gaëtan lise à son tour cette histoire pour qu'il ne pense plus qu'à foncer dans un refuge chercher un petit loup pour qu'on lui offre tout notre amour.

Ton Nemo m'a bouleversé.

Merci, Joëlle, pour ce travail remarquable qui nous apporte beaucoup à tous.

Ton livre devrait être obligatoire à tous adoptants ou futurs maîtres.

Bonjour Joelle et les autres !!

Bon, première chose, je veux dire que le livre m'a aussi énormément plu, comme le l'ai dit à Joelle. Je dois lire plus lentement que vous car il m'a prit plus de deux heures mais je l'ai vraiment savouré et j'ai trouvé l'histoire très très bien pensée !!!

Par contre, j'admet que j'avais triché et lu ce post avant la lecture et donc, j'ai cherché les deux phrases...

ça n'enlève rien du tout à la qualité du texte et à la réflexion qu'il provoque, mais j'ai pour ma part trouvé que beaucoup de choses ne peuvent pas avoir été pensées par un chien... ou alors c'est juste ma perception du chien ?

je vous donne un exemple juste pour expliquer, d'une page tirée au hasard ;

"Elle me tenait doucement contre elle dans la chaleur de ses vêtements, et je ne sentais pas les cahots, ni les virages." (p. 23)

Un chien peut-il penser à ce qu'il ne sent pas, de l'ordre des cahots et des virages ?
Pensez-vous qu'un chien serré doucement contre quelqu'un ne sent pas les virages ? Il me semble que moi je les sentirais, non ?


ok, un autre exemple à la même page ;

"Blouse-Bleue m’a fait une gentille grattouille derrière l’oreille, m’a regardé d’un drôle d’air, en me disant des choses, mais je n’avais pas eu le temps d’apprendre tous ces mots-là."

Un chien peut-il penser aux mots qu'il n'a pas encore appris ... et que c'est une question d'avoir le temps de les apprendre ?


Peut-être remarquez ! Mais bref, tout ça pour dire que pour moi, la qualité de ce bijou d'histoire ne réside pas vraiment dans la réalisation-effective d'adopter le point de vue du chien, mais plutôt dans l'oeuvre gigantesque d'altruisme humain d'essayer. Et même si on ne pourra jamais penser chien ou écrire comme un chien, ou mettre en mots ce qu'un chien vit... c'est pas grave. L'important et de sensibiliser les gens à cet altruisme et à ces différences entre notre espèce et la leur... et le bouquin fait un grand pas en ce sens.

Encore bravo !

ben en fait il est evident qu'un chien ne peut pas ecrire un roman de sa vie... et que meme pour ecrire le colley, j'etais forcee de faire des concessions, pour les humains.

Pour les virages et les cahots, c'est pour moi en comparaison avec ses premiers transports. Essaye de faire le meme trajet, une fois assise dans le siege passager, avec la ceinture, et l'autre fois assise sur le plateau dans une fourgonnette!! Je pense sincerement que le chien fait la difference entre un trajet ou il doit lutter pour ne pas glisser, ou il est balloté et secoué, et un trajet où il est maintenu attentivement.

Pour les mots qu'il na pas appris... je suis depuis longtemps bluffée par l'experience de Rico:

Citation :

Rico connaît tout d'abord, par leur nom, tous ses jouets, et il en a plus d'une centaine. Ce qui, déjà, est assez impressionnant. Qu'on lui demande d'en apporter un et il le fait sans se tromper dans 90% des cas.

Mais mieux encore, à la grande surprise des scientifiques, Rico se révèle capable de faire des associations d'idées: face à sept jouets dont un qui lui est inconnu, si on lui lance un nom inconnu, il ira chercher, sept fois sur dix, l'objet inconnu. Et il se rappellera du nom de cet objet un mois plus tard.

Exemple d'association d'idée: je ne connais pas ce nom, je ne connais pas cet objet, peut-être les deux vont-ils ensemble. C'est là une étape cruciale dans le développement du langage, qu'un humain n'atteint pas avant l'âge de trois ans.

references:
Juliane Kaminski, Josep Call, Julia Fischer
Department of Developmental and Comparative Psychology, Max-Planck Institute for Evolutionary Anthropology, Leipzig, Germany.
parution Science 11 June 2004: Vol. 304. no. 5677, pp. 1682 - 1683
http://www.scienceonline.org/cgi/content/abstract/304/5677/1682

Donc oui, Rico SAIT penser "je ne connais pas ce mot là".. et si Rico le peut, pourquoi pas mon heros, mmm?

Mais bien sur Joelle, je suis d'accord que le chien sait faire la différence entre des cahots vigoureux et softs et je connaissais aussi ce passage que tu as mis sur les mots inconnus, qui doit être cité un peu partout et que j'ai du lire quelque part. Et oui, j'y crois fermement !

Mon commentaire était plutôt contextualisé ; le concept de temps nécessaire pour apprendre des mots ou l'idée que les cahots sont petits comparés à la dernière fois (que le voyages est soft en comparaison avec ... )... on a aucune idée si les chiens peuvent avoir ce degré d'abstraction et s'ils l'ont, s'ils l'utilisent ainsi.

Mais comme je disais, peut-être que cest effectivement tout à fait plausible ! j'ai toujours pensé par exemple que les chiens avaient une bonne notion du temps (différement de nous), malgré tous les gens qui pensent le contraire.

Mais de là à dire que toutes les phrases du livre sont possibles pour un chien (sauf deux), là je ne suis pas forcément d'accord ;-) c'est exactement ce que tu appelles des concessions pour le lecteur (humain) et tu n'aurais pas pu faire autrement, étant tous prisonniers de notre langage et de notre humanité propre.

comme je disais, par contre, ça n'enlève absoluement rien du tout à la qualité du livre, ni à l'experience du lectorat !

doudoune est comme ricco en tous cas quand je fais tomber quelque chose je lui demande de me le ramasser (c'est bien un lab' ) et je nomme la chose sans qu'elle la connaisse forcément, la première fois elle cherche et fini par trouver, mais les fois suivante y va sans hésiter... ou dans le jardin si je lui demande d'aller me chercher le seau par exemple chose qu'elle ne connaissait pas, elle va faire tout le tour de ce qu'il y a par terre et au final prendre la chose inconnue soit le seau ce jour là...

Ah il faut que je relise le Colley en cherchant les deux phrases !!! A la première lecture (je n'avais pas lu le post !), il y a une phrase qui m'a gênée, où je me suis dit que c'était une interprétation humaine, mais je ne me rappelle plus de laquelle, donc c'est que ça n'est pas si frappant que ça...
C'est vrai qu'il n'y a que des émotions, que du ressenti, et pas de sentiments, c'est ce qui rend ce roman si poignant. J'ai fini de le lire à table pendant le repas de Noël, et j'ai dû faire beaucoup d'efforts pour ne pas fondre en larmes en plein milieu du repas !!!
Un grand merci pour ce livre si précieux pour nous apprendre à nous mettre à la place de nos toutoux (et merci pour la dédicace ).

Je l'ai relu la semaine dernière
(ben oui, je devais faire de la philo, alors forcément, une échappatoire est vite acceptée... )

A la deuxième lecture, rien ne m'a choquée, j'ai eu beau faire attention de temps en temps (la plupart du temps je suis trop dans le récit lui même), mais ça n'a pas dû suffire...
Cependant, je me demandais si le chien peut réfléchir comme ça par rapport au passé... je sais pas comment le dire, et on voit bien qu'au fur et à mesure ses plus vieux souvenirs s'effacent, mais ils me semblent pourtant bien présents au cours du roman... j'aurais pensé qu'ils s'effaceraient plus vite...

En tous cas, encore beaucoup de larmes, et je me suis rendue compte que ce n'est pas à la fin qu'elles me viennent... peut être parce que je pense (ou veux penser) comme le narrateur, qu'il est partit retrouver ses deux être chers...
Encore un grand bravo, Joëlle ! rares sont les bouquins que je lis avec autant de plaisir la deuxième fois également... on ne s'en lasse pas !

pas moyen de le reprendre pour rechercher une phrase ou une explication à certains problèmes rencontrés , parce que inéluctablement, je me replonge dedans et relis tout!
pas possible de l'étudier "froidement" "techniquement" apportant des explications, voire des solutions, vraiment pas possible : le coeur, l'émotion reprennent le dessus.
Ce livre est poignant, douloureux parfois, empli d'amour.

Bon, j'en donne une...

La premiere phrase !!!
"Nemo, ca veut dire personne"

beuh, c'est juste pas possible qu'un chien sache ca!

Ben alors, direz vous, pourquoi? D'autant plus que j'ai rajouté ca après coup.
Simplement parce que ma premiere lectrice m'a fort judicieusement fait remarquer que, vu l'actualité, "Nemo" evoquait immanquablement le poisson clown du dessin animé!
Aie, comment s'en sortir, effacer l'image de ce petit poisson farceur?

Ca ne vous a pas choqué... j'en suis soulagée!

Là effectivement c'était tellement évident que ça n'était pas le chien qui pouvait dire ça, mais un humain, que non, ça ne m'a pas du tout choquée !!!
Je me suis toujours pas replongée dans la lecture, faut absolument que je le fasse, j'aimerais bien retrouvé le truc qui m'avait un peu choquée justement !

ah non pas du tout choquée, ça fait inervention de l'auteur c'est tout...

Décidément, RIEN ne me choque ni ne me gêne! dans ce roman.

Oui, je suis certaine que les chiens savent faire la différence entre les conducteurs!
Jamais, mes chiens n'ont été malades en voiture.
J'ai réussi à faire aimer la voiture au vieux chien de ma maman qui ne connaissait la voiture que pour aller chez les vétos : maintenant, j'ouvre le coffre il saute dedans même qu'il atterrit parfois dans les paniers à provisions!
J'ai réussi à dé-stresser ma husky qui pleurait, quand je l'ai adoptée, dès qu'on roulait. Elle adore les voyages ... et sa voiture. Si le coffre est ouvert, elle se repose dedans.
Je les conduis sans à coups, sans coups de frein, comme les chevaux, et "tant mieux" si on peut dire que je conduis "cool" ça fait des économies de carburant!!!! et j'ai horreur des "fangio".
Je pense aussi, malgré tout ce que l'on entend dire, que les chiens ont la notion du temps. Peut être je me trompe ? ! peut-être la densité de la fête résulte-t-elle de notre attitude après une séparation plus longue ou de plusieurs jours ? Perso, je crois qu'ils savent bien si on est partis depuis 1 h ou 2 jours! Là, j'aimerais votre avis.
On ne va pas reprendre et décortiquer tout le roman, mais on retrouve tant de vérités.
J'aime beaucoup aussi l'analyse de l'attitude des différents vétérinaires. Ayant eu l'occasion de travailler en stage dans plusieurs cabinets, je peux dire que c'est d'une importance primordiale! et qu'on se doit , nous , leader si on mérite ce nom, de tout mettre en oeuvre pour bien choisir celui qui va accompagner notre compagnon et nous même lors de sa vie. La maladie, la douleur, ne serais-ce que les visites de routine vaccinales, sont une source de stress parfois insurmontable.
Je n'ai malheureusement pas toujours osé le faire, mais il faut absolument changer si on se sent mal avec un vétérinaire. Les conséquences peuvent être dramatiques.
Certains praticiens ont une technique parfaite mais aucune "humanité". Ce sont des êtres humains, tout simplement, et il faut "que le courant passe".

Moi aussi j'ai pleuré, mais il est vrai que la fin est une délivrance, grâce aux bénévoles, ces vieux chiens dont personne ne veut plus, trouvent des moments de paix. ... et une fin digne ... comme tout être humain d'ailleurs.
Et si on pleure à la fin, c'est plus d'espérance que de tristesse.

J'ai lu ce roman également, mais comme d'autres, avec les tripes... et rien ne m'a déplu ou titillé! Je devrais peut-être le relire, mais je doute pouvoir l'analyser "froidement", je rentre vite dans les émotions et là, elles sont superbement écrites. Bravo pour ce bel ouvrage.

tiens d'ailleurs tu nous as pas donné la seconde phrase Joelle!

Joëlle a écrit:

Il n'y a, je crois, que deux entorses (deux phrases qui ne sont pas "possibles" pour un chien)... qui les a notées? (hi hi, le quizz d'enfer!)

Evidemment que j'ai lu ton roman Joëlle, toujours un plaisir de te lire, un roman vraiment agréable à lire et qui serait sûrement utile aux personnes désireuses d'acquérir un chien ... sinon concernant tes deux phrases je les ai relevées, enfin je pense ...le "Nemo, ça veut dire personne", évidemment de l'anthropomorphisme mais bien vu, c'est très philosophique aussi, le fait de concceptualiser, le concept de "Personne" voire nous sommes tous personne et puis une note d'humour ... ensuite l'autre je ne l'ai pas en tête mais je pense qu'il s'agit de la phrase concernant on autre nom Néron, effectivement très amusant pour un colley au Nez FIn ....

Moi aussi j'ai beaucoup aimé!
Curieusement j'ai versé quelques larmes juste au début et à la fin... Je trouve qu'elle est dure cette fin, même si on est prévenu dès le début, on lui souhaiterait autre chose. (C'est un de mes grands travers de lectrice: je récrirais bien certains morceaux "à ma sauce"!)
Autrement, il est clair que les "mémoires d'un chien", c'est forcément humain, donc oui, je trouve qu'on sent la "patte" de l'homme à travers le récit, mais cela n'est pas dérangeant, et surtout c'est fait sans "gnan-gnan" ou discours moralisateur, comme trop souvent quand les animaux sont les héros
En fait, c'est peut être aussi parce que je connais Joelle au gré de ses posts, mais là où j'ai le plus "senti l'humain", c'est dans la dimension "pédagogique" du livre: notre colley prends parfois le temps de nous faire comprendre les différences entre le monde des chiens et celui de l'homme, de nous expliquer ses actions (alors que le chien lui serait uniquement dans l'action).
Aussi il identifie avec les mots humains des objets, mais je vois difficilement comment on pourrait écrire sans se servir de mots! Mais j'adore les passages sur le "monstre du placard à froid" ou sur le lave-linge qui mâche! Quel bonheur de lire la découverte du monde humain par un chiot avec ces yeux là

Mais bon, ces critiques sont vraiment du "chipotage", et comme les autres j'ai lu le livre d'une traite (en plus de 2h moi aussi!), avec plaisir et émotion, emportée par l'histoire... Très beau roman!

... une question (indiscrète?): as-tu croisé ce Némo sur ta route, est-ce toi la narratrice du début et de la fin?

Un nouveau lecteur: mon fils ainé (presque 10 ans) a dévoré le livre et l'a adoré!

Je n'ai pas croisé CE Némo unique... mais en fait comme je le dis au début, j'ai "piqué" des petits bouts à divers chiens (ou a divers humains).
Toutes les aventures sont vraies, je n'ai fait que les faire vivre à un seul chien...

Maintenant, concernant la fin... comment finir autrement?
J'ai hésité... une nouvelle adoption? mais pour dire la verité, c'était comme la caisse du petit prince... comment être sure qu'une adoption serait vraiment "bientraitante" pour lui.
Déjà, si vous regardez, progressivement, Nemo s'adapte à la vie au refuge. Le faire adopter, il aurait fallu des conditions bien particulières pour que son passé + son âge ne devienne pas source de problèmes, sinon, c'était encore une nouvelle serie de maltraitances... avec les meilleures intentions du monde.
(Je pense en particulier à cette annonce qui tournait sur Facebook, pour faire adopter une chienne de 9 ans, elle et sa soeur étant nées au refuge et y vivant en liberté depuis. "Elle n'a jamais connu les bisous et les canapés" disaient ils. Mais Seigneur, comment lui imposer la séparation d'avec sa soeur, la propreté, la "civilisation".. et les "bisous"!)

Et dans tous les cas, la "biographie" d'un chien ne peut se finir que d'une seule façon, hélas.

C'est bien vrai..

J'avais aussi pesté/râlé contre des bien pensants qui voulaient à tout prix mettre à l'adoption une meute de chien parquée dans un terrain & redevenue sauvage. Mais de quel droit !... Pourquoi faire ?..

Bref, y a des moments où je ne suis pas trop en adéquation avec le monde de la protection animale

@Val : je vais le proposer à Alex, bonne idée d'avoir l'avis d'un panel de "jeunes lecteurs"

Citation :

je vais le proposer à Alex, bonne idée d'avoir l'avis d'un panel de "jeunes lecteurs" Smile

oui, c'est bien!
Loïc l'a beaucoup aimé, même s'il l'a trouvé triste. Et curieusement, il a bien aimé la fin (où moi j'ai versé ma petite larme), et a pleuré pour la mort de Petit Poil... à laquelle j'ai été relativement indifférente; comme quoi on a pas la même sensibilité non plus