Idée fermeture frigo

Je me suis absentée cette après midi.
4 heures.
Un bon test pour le frigo.

Le frigo a bien réussit le test, comme prévu.
Mais pas l'étagère.

Il l'a fait tombée (cette étagère à côté du frigo, avec pleins de sacs).

Sur le dernier étage, tout en haut, hors de portée de chien, il y avait :
- des twix (au moins 15)
- des tupperware, avec des croquettes pour lui, et des croquettes pour ma grosse
- une éponge

Il a tout bouffé bien sûr
Il va être (encore) bien malade

Il me tue ce chien.
Qu'est-ce que je vais faire de lui ?

peut être faire monter une cloison solide pour empêcher l'accès au frigo (quitte à couper le salon en deux) ?

ce serait beaucoup trop compliqué (et cher) de fermer la cuisine.


Il veut bouffer ? et bien dès demain je vais lui acheter un gros sac de friskies. Et je compte bien lui remplir ses gamelles, jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus.
D'ici 1 semaine tout au plus, il sera obèse (s'il n'est pas mort d'une DTE).
Au moins, il ne pourra plus sauter pour prendre quoi que ce soit.

C'est terminé. Moi je laisse tomber.
Il a gagné.

Faut pas laisser tomber SoWhat! c'est la santé de ton toutou qui est en jeu!
Tu ne peux pas acheter une barrière à enfant à multiple panneaux pour fermer l'accès à la cuisine?



Ou peut-être acheter une armoire de métal du genre "classeur" ou armoire murale pour garage en métal (avec portes qui se barrent) au lieu de ton étagère?

des exemples

Ah dur dur, je suis désolée de lire ça moi aussi... Te décourage pas, tu vas trouver un truc, mais c'est clair que c'est une idée fixe pour lui...
J'en reviens au placard maçonné qui ferme: avec du syporex (j'ai un doute sur l'orthographe mais c'est des blocs de ciment expensé, ça se monte comme des briques mais en plus grand) ça se fait facilement une petite cloison (je l'ai fait, sans trop d'expérience de maçonnerie), le plus dur c'est la porte...
En tout cas c'est clair qu'il te faut mettre les reserves sous clef (grosse armoire aussi) sinon il va vraiment se rendre malade...
Bon courage!

Et t'as pas un garage? une chambre? une salle de bain?

C'est particulier quand même comme façon de penser... Tu veux pas le piéger, mais tu serais prête à foutre sa santé en l'air??? avec des friskies en plus? J'epsère que c'était ironique

Ce n'était pas de l'ironie, mais de la colère.

Ceci dit, il est temps d'arrêter de le rationner, donc depuis vendredi soir je lui rempli ses gamelles de croquettes.
Vu l'état dans lequel il est, se soucier de sa ligne ça me paraît ridicule.
Je vais le changer quand même de croquettes, ses RC satiety ça ne le cale pas plus qu'une autre, donc je vais arrêter de lui donner cette m*rde, et je le repasse à Acana dès qu'il a finit le sac.

Alors que je le trouvai soudainement mieux la semaine dernière, il décline de nouveau.

Depuis samedi il se traîne.

Je l'ai (encore) emmené chez le véto, qui a (encore) conclu a un examen clinique normal.

Donc mercredi, on a rendez vous avec un neurologue pour faire une IRM.

S'il n'y a rien.....je ne vois pas ce que je peux faire d'autre.

C'est vraiment déstabilisant, tout ça.
Bon courage !

Je viens mettre fin au suspense.

Les examens étaient...normaux, pour changer.

La neurologue consultée m'a conseillé de donner du phénobarbital, un barbiturique, au cas où.
En fait, c'est au cas où ce serait de l'épilepsie, une forme qui ne provoque pas de convulsions.
Sauf que ledit traitement, ça augmente l'appétit et ça fait dormir....donc, vu les problèmes initiaux, ce genre de traitement "au cas où", ça ne m'a pas paru une bonne idée.

J'ai finit par me dire que c'était dans ma tête.
Enfin probablement un peu dans la sienne aussi, peut-être une sorte de sénilité précoce, et à évolution rapide.

Et puis...
Depuis une semaine, je me dit que, quand même, il a des jours avec...et les autres.
Et que, parfois, il semble avoir des difficultés d'équilibre avec son train arrière.

Hier, c'était un jour sans, pas de doute.
A plusieurs reprises dans la soirée, je l'ai cogné en marchant vers lui comme s'il ne me voyait pas arriver.

Après le repas, il s'est installé dans le panier juste en face du canapé.
Il s'est mis à se gratter l'épaule avec la patte arrière.
Puis s'est arrêté soudainement.
Il est resté comme ça une éternité, dans cette position étrange et certainement inconfortable, regardant dehors.
Mais....non il ne regardait pas dehors, son regard semblait.....étrange.

J'ai finit par m'apercevoir que c'est parce qu'il avait les pupilles complètement dilatées

Aujourd'hui il semblait aller plutôt bien. Il fait beau, je l'ai incité à sortir avec moi. Du coup, il a joué à chasser le lézard.
bref, tout semblait bien aller.
Et puis....il est tombé du muret.
Il est remonté..pour retomber aussitôt.
Il a tenté de remonter, mais n'a pas réussit.

On est rentrés.
Il vient de se cogner dans un meuble...
Je suis installée devant le PC, il s'est couché à côté de moi.

Il s'agit bien d'épilepsie.
Malheureusement, pas de causes trouvées dans son cerveau.
Donc pas grand chose à faire.
Je vais aller chercher les médicaments conseillés, je vais tenter.

Mon chien est en train de disparaître.
Silencieusement, tout ce qui faisait que Taï était lui-même, sa capacité à effrayer les passants, son enthousiasme lors des ballades pour trouver de petits animaux, la relation un peu exclusive qu'il avait avec ma femelle, sa confiance en lui en toutes circonstances.......
Tout cela, progressivement, est remplacé par du sommeil, et son obsession de la nourriture

courage

En effet, il y a deux formes d'épilepsie : celle dite "le haut mal", avec convulsions, en gros un court-circuit de la totalité du cerveau ; et l'autre, sans convulsions, dite "absences épileptiques", où le court-circuit n'a lieu que dans une certaine zone du cerveau, induisant ce que l'on appelle une suspension d'activité. Les personnes restent figées sur place, les yeux au ciel, sourdes et... absentes. Les crises sont parfois accompagnées d'incontinence urinaire, puisque tout le corps est relâché.

Bizarrement, chez l'humain, cette dernière forme atteint surtout les enfants précoces... ton chien semble extrêmement intelligent. On pense que l'activité électrique accrue dans les liaisons synaptiques pourrait être un facteur déclenchant.

Chez l'humain, on traite souvent avec de la Dépakine ou du Zarontin. À voir...

rien à dire sauf

J'ai des amis qui ont une chienne épileptique. Elle c'est le contraire, elle mange rien du tout, du coup elle est très maigre. Elle a des petites absences des fois.

MAIS elle vit très bien, avec ces médicaments. Pour te dire, ils ont vu ça très très jeune (vers ses 1an) et elle a bien 10ans maintenant. Elle va à la chasse tous les week-end, elle court toute la journée partout, une chienne pleine de vie et bien dans ses patounes

Donc essaye les médicaments ça peut que lui faire du bien, et à toi aussi (niveau inquiétude)

courage

Je suis désolée pour lui, pour toi
J'espère que les médocs seront efficaces et que tu retrouveras ton chien... C'est terrible effectivement de voir ceux qu'on connait devenir des "fantômes d'eux même", perdre substance et caractère... Moi je vis ça avec mes parents, mais je me doute bien qu'avec son chien ça fait mal aussi...

Peut-être pourras-tu trouver des informations intéressantes ici : http://epilepsie.vet-alfort.fr/diagnostic/origine/index.htm

Bon courage !

Merci à tous

@Pria : ce qui est troublant chez le mien, c'est qu'effectivement il semble atteint de la forme "légère" de l'épilepsie, puisqu'il ne convulse pas, alors que les conséquences sont les mêmes que pour un chien qui a des crises convulsives (fatigue intense, augmentation du nombre de crises, récents problèmes d'équilibre...etc).
De la même manière, son âge semble indiquer que l'épilepsie est une conséquence d'autre chose, et non pas une épilepsie primaire (qui apparaît normalement beaucoup plus tôt), alors qu'il a été examiné sous toutes les coutures, sans rien trouver.

Donc je ne sais pas trop quoi en penser.

Enfin de toute façon, l'épilepsie c'est compliqué, à plus forte raison chez le chien.

Je suis un peu hésitante sur le traitement, parce que ce sont des barbituriques. Or, il est évident que dans le cas de crises convulsives, shooter le chien ça peut aider, dans le cas du mien je suis moins sûre. J'ai peur d'avoir les inconvénients, sans pour autant améliorer son état.
Enfin tant que j'ai pas essayé, c'est sûr que je ne risque pas de savoir si ça fonctionne.

En effet, les barbituriques ont été abandonnés il y a plus de trente ans chez l'humain... mais on continue à les administrer aux chiens !
Ils sont très bien dans tous les cas, car ils empêchent les "courts-circuits" quelle que soit la zone du cerveau concernée.
Mais ils ont d'énormes conséquences sur la vie quotidienne et le comportement, d'où leur abandon chez l'humain, car ils engendraient, entre autres "désagréments", une perte de repères, un fort ralentissement des capacités cérébrales (et pour cause, c'est leur mode de fonctionnement) et des modifications de l'humeur (pouvant mener à une prise en charge psychiatrique !).

Bref, les gens devenaient soit des zombis, soit des agressifs imprévisibles.

Je connais bien l'épilepsie humaine pour avoir vu ma fille cadette en souffrir (absences épileptiques). Même cette forme, que l'on peut voir comme "légère" est très grave car elle affecte grandement, si on ne peut la soigner, le développement de l'enfant : elle atteint aussi principalement, chez l'humain, les sujets jeunes. Ma fille, très précoce, a quand même perdu pas mal de ses capacités. À raison d'une crise toutes les 3-4 minutes au pire de la maladie, le cerveau a pris de sacrés shoots. Cela ne passe pas inaperçu, même pour le reste de l'organisme qui en sort épuisé.

Quand cette forme d'épilepsie atteint les adultes ex abrupto, elle est nettement plus ennuyeuse à soigner...

J'imagine qu'il en va de même pour le chien.
La piste d'un AVC ayant pour conséquence une épilepsie (??) pourrait être fouillée, elle n'est pas si tordue que ça.

Tu pourrais peut-être envisager d'insister auprès du véto pour qu'il modifie le traitement ? Ou contacter Maison-Alfort ?
Je pense que tu aurais intérêt à avoir l'avis d'un spécialiste, car je sais pour l'avoir vécu combien les médocs sont difficiles à administrer correctement : ma fille recevait une trentaine de gouttes (c'était la forme pédiatrique, en sirop) et si l'on augmentait la dose ne serait-ce que de deux gouttes, elle devenait extrêmement agressive au point d'en être ingérable ; si on donnait une dose trop légère de 2-3 gouttes aussi, paf, les crises recommençaient... on a mis du temps, par tâtonnements, à trouver le bon dosage.

Irene a écrit:

J'ai vécu un peu la même chose avec Laura.
Je t'envoie plein de courage.
Est-ce qu'il n'existe pas d'autres traitements moins lourds à envisager avant les barbituriques (je n'y connais rien, je me pose la question comme les vétos ont tendance à proposer d'emblée l'artillerie lourde) ?

Et en plus, la neurologue considère que l'augmentation de la faim et du sommeil, ce sont des effets secondaires pas grave du tout
A sa décharge, elle a gardé mon chien l'après midi, et il a été tout à fait infect à la clinique

Ceci dit je suis allée voir le lien de Pria, le phénobarbital est ce que l'on donne en première intention.
Et de toute façon, si ça ne fonctionne pas, on passe au bromure, qui est lui aussi un sédatif.

Donc l'épilepsie, on cherche à endormir le chien...et puis voilà.

Bon je vais faire ça. Si seulement ça pouvait arrêter ses crises, peut-être qu'il n'est pas trop tard, que je pourrai retrouver mon chien, même un peu moins vif, c'est pas grave. Je vais aller chercher le traitement aujourd'hui, sachant qu'il a son rappel de vaccin avant la mi-avril, donc je teste, et je parlerai avec le véto selon ce que ça donne.

Edit : Pria on a posté presque en même temps (enfin moi il me faut 15 minutes pour pondre un message donc forcément ).
Effectivement, je ne suis pas très contente de la façon dont mon gros a été pris en charge à Paris, peut-être que je devrai consulter ailleurs ?
Et puis aussi tenter de filmer une crise, ça va être compliqué mais au moins, ils auront tous les éléments en main.

Bon du coup je sais pas si je vais aller chercher le phénobarbital....

Si si, vas-y ! il faut impérativement faire cesser les crises, c'est le plus important. Son cerveau en prend un sacré coup à chaque fois, ce n'est pas anodin.

En revanche, ça donne un petit répit pour essayer d'envisager autre chose...




Si le médoc est sous forme de sirop, essaie de donner la dose minimale, puis vois à augmenter, au besoin, une goutte par une goutte tous les 2-3 jours jusqu'à trouver la dose qui fasse cesser les crises.